mardi 26 mars 2013

Du bon temps à Spanish Wells's


La vie coule paisiblement dans cet endroit où il n’y a pratiquement rien à faire, mais en même temps où on y trouve tous les services et tous les attraits d’une station balnéaire.

Selon les guides nautiques, la ville de Spanish Well’s est reconnue pour les pratiques religieuses de ses habitants, où la vente d’alcool est prohibée et la fermeture de ses commerces à certains moments dans la semaine…  Il est vrai que les gens sont pratiquants, mais la ville a évolué.  Un seul commerce sur l’île demeure fermé les mercredis après-midis, il s’agit du Food Fair.  Il y a aussi un petit commerce, Bunda et Joannie, qui vend de l’alcool à des prix abordables et avec une bonne sélection pour la grosseur de magasin.

Un petit resto, mine de rien, Le Snack Bar, en bordure du port, nous a accueillis samedi soir pour un souper où nous avons salué Jean, l’invité de Line et Michel, qui retourne au Québec.  Ce fut une soirée très agréable et nous y avons dégusté un excellent repas.  On nous a même permis d’apporter discrètement nos consommations d’alcool.  À mon goût, les meilleurs conch fritters du voyage, à ce jour et un des meilleurs repas pris au resto depuis notre arrivée aux Bahamas.

Souper au Snack Bar
Ici, la majorité des gens se déplacent en carts de golf.  Nous avons fait le tour de l’île en cart et y avons découvert que la ville regorge demeures coquettes avec pelouses et jardins bien entretenus (plusieurs sont à vendre – la crise aux É.-U. a fait beaucoup de ravages ici).  Il y a beaucoup de végétations, d’arbres à fruits, de palmiers, de fleurs, d’oiseaux, d’animaux de ferme, de dauphins et de tortues.  On voit que la pêche est l’activité commerciale principale de l’île… Ronald Seafood vend à très bons prix, langoustes, crabes, filets de poissons locaux.


Notre chauffeur désigné, Jean

Alain, au bout de l'île

Michel trouve le meilleur endroit pour voir au loin

Poules, coqs, faisans

Petites chèvres

Les moorings sont peu dispendieux (20$/nuit), très sécuritaires et à proximité de tous les services à distance de marche.  Il y a trois épiceries où on peut s’approvisionner.  Il y a quelques commerces spécialisés où on peut  se procurer des équipements nautiques.  Pour l’approvisionnement en eau RO, nous n’avons qu’à appeler Adele Robson de Spanish Well’s Water qui distribue son eau au coût de $0,50/gallon et la livre directement au quai à dinghye ou au bateau.

Il y a aussi des taxiwater qui font la navette entre Spanish Well’s et Eleuthera où plusieurs sites touristiques sont identifiés dans les guides nautiques et où il y a un aéroport.  C’est de là que Jean est reparti.  On peut aussi retenir les services d’un pilote pour traverser le Devil’s Backbone.  D’ici la fin de notre séjour, nous irons probablement à Harbor Island.  Si non, ce sera partie remise pour l’année prochaine.

Du côté Est de l’île, il y a une magnifique plage ceinturée d’une barrière de corail où l’on peut marcher et se baigner.

Un autre point de vue de la plage côté Atlantique

Un autre point de vue de la plage côté Atlantique

C’est ici que Jeff et Soue du voilier Footloose nous ont rejoints.  On y a également croisé Pierre et Patrick du voilier Papillon ainsi que l’équipage du voilier Chummy.

Pas si mal comme endroit pour attendre notre fenêtre météo pour traverser aux Abacos!

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